Le Gerbera est une plante herbacée ornementale appartenant à la famille botanique des Astéracées.
Les gerberas possèdent un large capitule (8 à 12 cm de diamètre) bien ouvert, qui n’est pas sans rappeler celui des marguerites communes. Les fleurons ligulaires sont généralement disposés en deux rangées. Ils peuvent arborer des coloris très variées. Parmi ces couleurs, on distingue des teintes chaudes comme le rouge, le pourpre, le violet, le orange et le jaune vif. Il existe aussi de nombreux gerberas pastel, aux pétales saumon, crème, bisque ou encore jaune champagne. Dans la seule gamme des roses, le choix est là encore immense : du rose cuisse de nymphe au rose fuchsia, un vaste choix de nuances plus ou moins soutenues s’offre à nous. Et pour compléter cette liste, n’oublions pas le blanc ! Les pétales peuvent être unis ou bicolores, et s’ils sont souvent arrondis, on distingue aussi quelques variétés de gerberas dont les pétales finissent en pointe. Le cœur de la fleur est généralement noir ou jaune-vert. Hélas, la fleur du gerbera ne dégage aucun parfum !
La tige creuse et longue – jusqu’à 45 cm – se dégage d’un feuillage dense. Ce dernier ne vous est peut-être pas familier, car il n’est pas utilisé en art floral (les tiges de gerbera sont toujours vendues « nues »).
Quelques exemples de cultivars :
Le germini est une variété de gerbera qui se distingue par le petit diamètre de son capitule (5 cm environ). Un « mini gerbera », en quelque sorte. Rare en jardinerie, le germini est en revanche très populaire chez les fleuristes. C’est donc souvent le germini qui intègre nos compositions florales. On peut alors indifféremment employer le terme de « gerbera » ou de « germini », car si tous les gerberas ne sont pas des germinis, tous les germinis sont bien des gerberas !
Le gerbera puisse ses racines au nord-est de l’Afrique du Sud, dans la région du Transvaal. Il est aussi originaire d’autres pays de l’Afrique Australe, tel que Madagascar. La Tasmanie, l’Indonésie ou encore l’Amérique du Sud figurent aussi dans la liste de ses origines géographiques.
Le botaniste hollandais Jan Frederik Gronovius découvrit le gerbera au XVIIIe siècle. En 1737, il nomma cette plante en hommage à Traugott Gerber, un collègue allemand collecteur de fleurs.
Gerbera jamesonii, ou « marguerite de Barberton », est certainement l’espèce la plus populaire. Elle fut baptisée en référence à Robert Jameson, un géologue et minéralogiste écossais. Remarquant que de jolies fleurs poussaient près de sa mine d’or sudafricaine, Jameson en débuta la culture chez lui puis offrit des plants au jardin botanique de Durban.
Le gerbera pousse spontanément dans les prairies des zones tempérées d’Afrique et d’Asie. En France, on le cultive généralement comme plante d’intérieur, ce qui permet de profiter aussi de ses vertus dépolluantes. Le gerbera peut aussi rejoindre les rocailles et massifs ensoleillés de nos jardins, à condition d’habiter dans une région au climat doux. En effet, cette plante gélive ne supporte pas les températures inférieures à 5°C.
Actuellement, on recense plusieurs dizaines d’espèces de gerberas (30 voire 80, selon les sources), originaires d’Amérique du Sud, d’Afrique ou d’Asie. On compte par ailleurs une multitude d’hybrides. Ces cultivars correspondent au croisement de deux espèces nées en Afrique du Sud : Gerbera jamesonii et Gerbera viridifolia.
Les gerberas constituent le cinquième groupe de fleurs coupées le plus vendu au monde. Côté production, c’est sans surprise les Pays-Bas qui occupent la tête du classement au sein du Vieux Continent. Ce pays dédie environ 300 hectares à la culture des gerberas, produisant chaque année 180 millions de tiges, de 600 variétés.
Dans la symbolique des fleurs, le gerbera incarne la bonne humeur. À l’image de ses pétales rayonnants, cette fleur est associée à la gaieté, la joie, la convivialité ou encore l’émerveillement. En somme, le gerbera est toujours porteur de messages très positifs.
Dans le langage des fleurs, le gerbera symbolise aussi la profondeur des sentiments, qu’importe la nature de ces derniers. Il s’offre donc sans réserve à tous les êtres qui nous sont chers (amoureux·se, ami·e, parent…) en guise de « tendres pensées ».
Le gerbera est une fleur très utilisée en art floral. Les raisons de son succès sont nombreuses. Parmi elles :
Bien que rayonnants, les gerberas peuvent aussi se faire discrets pour « laisser la lumière » aux autres végétaux d’une composition. N’ayant pas un style très marqué, ils peuvent aussi bien accompagner les fleurs extravagantes d’un arrangement exotique que les fleurs délicates d’un bouquet romantique. Compo épurée ou foisonnante, moderne ou classique, estivale ou hivernale : les gerberas trouvent toujours leur place dans nos créations florales ! Ce côté « passe-partout » est très pratique.
La tige du gerbera étant assez fragile, il est conseillée de la renforcer en glissant un fil de fer le long de la paroi interne (c’est ce qu’on appelle « tiger »). Tiger un gerbera permet aussi de le maintenir droit. Si votre bouquet se compose exclusivement de gerberas, attention aux excès d’eau. Cette fleur coupée exigeant peu d’eau, il est préférable de remplir uniquement le fond du vase et d’en contrôler le niveau régulièrement (il ne s’agit pas non plus de les assoiffer !). L’extrémité de la tige ayant tendance à ramollir, n’hésitez pas à la recouper en biseau tous les deux ou trois jours. En l’absence d’autres fleurs dans le vase, il est possible d’ajouter à l’eau un soupçon d’eau de Javel. Le charbon de bois se montre efficace aussi pour retarder le pourrissement des tiges.
En bouquet de fleurs coupées, au sein d’une composition piquée ou même isolé dans un soliflore, le gerbera ne manque jamais d’égayer notre intérieur !
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