Certaines fleurs se prêtent plus que d’autres à la création d’un bouquet rond. Il s’agit notamment d’une question de forme. Découvrez, exemples à l’appui, quelles sont les espèces de fleurs qui conviennent particulièrement pour la confection de bouquets ronds.
Les formes florales à privilégier
L’harmonie et la « netteté » d’un bouquet rond repose en partie sur le choix des formes florales qui le compose. Voici les formes, exemples à l’appui, les plus adaptées pour la confection d’un bouquet rond :
- les fleurs en rosette, dont les roses, les renoncules, les œillets, les pivoines… ;
- les fleurs bombées, comme les hortensias, les célosies ou certains chrysanthèmes ;
- les fleurs en boule, parmi lesquelles le protéa ou l’ail d’ornement (allium) ;
- les fleurs régulières, telles que les marguerites, les gerberas / germinis, les tournesols…
- les fleurs ramifiées, à l’instar des alstroemerias, des lisianthus ou encore des chardons bleus.
Les fleurs en rosette sont une valeur sûre pour créer facilement un bouquet rond très homogène. Maîtriser la technique de la vrille n’est d’ailleurs pas indispensable. Des fleurs en rosette disposées soigneusement dans un vase, tige après tige, peuvent permettre de créer très facilement un bouquet rond.
Les fleurs régulières, dont les pétales à symétrie radiale ont tous la même forme, sont très pratiques aussi pour la confection d’un bouquet rond.
On peut bien entendu mélanger les formes florales lorsqu’on compose un bouquet rond :
Les espèces florales à écarter
Certaines fleurs se prêtent mal à la création d’un bouquet rond. C’est le cas des tulipes et des anémones. Leur défaut ? Elles continuent de croître une fois coupées. En effet, leur hampe florale ne cesse de pousser et se courbe au fil des jours. Rapidement, elles vont donc se hisser au-dessus des autres fleurs du bouquet, mettant à mal l’équilibre de l’ensemble. Mettre très peu d’eau dans le vase permet de limiter ce phénomène, mais pas de l’enrayer. Qui plus est, un très faible apport en eau peut nuire aux espèces de fleurs qui en nécessitent davantage. « Les anémones exigent une certaine dextérité »
, explique un artisan fleuriste dans un article du Monde [source]. « Elles peuvent grandir encore de 4-5 centimètres entre le moment où elles sont assemblées en boutique et celui où elles fanent chez le client. C’est un bouquet qui évolue. »
Si cette évolution est peu gênante dans un bouquet monofleur, elle n’est guère pratique dans un bouquet qui mélange les variétés.
Il est toujours possible de corriger le tir en redescendant régulièrement la fleur, qu’on tire alors par sa tige. Cela dit, cette opération est délicate, notamment dans un bouquet rond très dense et/ou lorsque les tiges ont été attachées très fermement.
Notons aussi que la durée de vie en vase des tulipes n’est généralement « que » de 7-8 jours. Associées à des renoncules, par exemple, elles risquent de perdre tous leurs pétales avant que les renoncules ne commencent à faner.
Le cas particulier des orchidées
Les fleurs d’orchidées utilisées en art floral poussent le long d’une même tige forale. Pour les intégrer dans un bouquet rond, il est nécessaire de séparer chaque fleuron. On se retrouve alors avec des tiges très courtes, qui n’atteignent pas l’eau du contenant. Afin d’assurer malgré tout leur hydratation, il est nécessaire d’utiliser des tubes à orchidée. Cet accessoire très pratique possède une tige en plastique (plus ou moins longue) au sommet de laquelle se trouvent un réservoir d’eau et son capuchon percé en caoutchouc.